Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Catzen20

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 25-01-19

Ultimo aggiornamento: 12-03-19

 

Commenti: 12 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Le titre résume...

 

Disclaimer: Les personnages de "De l'Amour à la Haine" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: De l'Amour à la Haine

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 08-03-19 - Ultimo aggiornamento: 08-03-19

Commenti: Bonjour tout le monde ^_^ Merci beaucoup à Ramiechan et Fankaori pour vos commentaires :) Sans plus attendre, voici le nouveau chapitre. ~Cat~

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

Chapitre 6  

 

La question et accusation de Kaori résonna dans l'esprit de Ryô. Il était un peu abasourdi par sa question qui en fait ressemblait plus à une affirmation.  

 

Il voulut se défendre de cela, mais n'eut pas le temps que Kaori poursuivit,  

- Tu penses vraiment que j'ignore tout de ton passé. La jungle, la drogue, ton passé de guérillero et autres.  

 

Ryô retint son souffle à ses paroles ; soudain la pièce devenait trop petite pour lui. Il n'osa pas bouger, il déglutit avec difficulté. Des sueurs froides parcoururent tout son corps. Il espérait qu'il dormait et qu'il faisait ce cauchemar mais il devait se rendre à l'évidence, il était bel et bien réveillé.  

 

Sans le savoir, elle lui asséna le coup de grâce,  

- Je sais tout, Ryô. Je l'ai toujours su et ce depuis le début de notre partenariat.  

 

Lui qui au plus profond de lui avait toujours voulu la protéger - non, se protéger de son passé en ne révélant que le minimum et quand il n'avait pas le choix. Ou bien, et ce fut plus le cas qui arriva, quand certaines personnes indélicates révélaient à Kaori certaines choses sur lui. A ces moments, ils voulaient les étrangler de ses propres mains, mais pas avant de les avoir fait souffrir. Il avait compris les raisons de Bloody Mary et de Sonia, mais à ces moments précis, quand elles avaient révéler à Kaori des bribes de son passé, pendant un instant, il voulait les voir disparaître.  

 

Là, elle lui apprenait qu'elle avait toujours su !  

 

- Tu penses que Rosemary ou Sonia m'ont appris quelque chose que je ne savais pas sur toi ? Si j'étais bouleversée à un moment c'est que je pensais qu'à elles tu leur avais révélé certaines choses et pas à moi. J'étais blessée de croire que tu n'avais pas assez confiance en moi pour te confier à moi. Falcon m'a tout expliqué pour Sonia et quant à Rosemary, après tout elle avait été ta partenaire donc...  

 

Ryô voulait lui dire non. Qu'elle était justement la personne en qui il avait le plus confiance. Que cela n'était pas une question de confiance. Il avait si peur qu'elle parte, qu'elle fuit ou pire qu'elle reste mais qu'elle le regarde avec dégoût. Il n'aurait jamais pu survivre à cela !  

A ses pensées, Ryô pensa qu'au fond, peut-être avait-elle raison ? D'un certain point de vue, il n'avait pas confiance en elle s'agissant de son passé et de la réaction qu'il craignait qu'elle puisse avoir.  

 

Elle lui prouvait, une fois encore, à quel point il avait tort.  

 

- Comment ? Fut le seul mot qu'il arriva à prononcer.  

 

Kaori le regarda. Il n'osait y croire mais il voyait bien une certaine tendresse dans le regard qu'elle lui portait puis dans un sourire triste,  

- Hide. Hide m'avait laissé une lettre. Hide qui est le seul à qui tu as tout dit. Tout. Même les très peu de choses que Falcon ignore. Il m'avait laissé cette lettre au cas où il lui arriverait quelque chose. J'ignore pourquoi mais il était persuadé que je prendrais sa relève. Il savait. C'est pour cela qu'il y avait cette lettre où il me disait tout sur toi. Pour que je puisse prendre ma décision en toutes connaissances de cause.  

 

Elle laissa à Ryô le temps d'assimiler toutes ces révélations.  

 

Kaori savait que le jour où, s'il arrivait, il l'apprenait, cela serait difficile pour lui. Mari n'avait fait que conforter ce qu'elle savait déjà.  

 

Elle le vit serrer des poings, il détourna son regard du sien bien que Kaori le regardât avec tendresse et sans peur. Lui, y craignait d'y voir à un moment du dégoût et du mépris. Comment pouvait-il en être autrement ? Il l'aurait compris. Lui-même par moment, il ne pouvait pas se regarder dans une glace. Surtout quand son passé le hantait.  

 

Le regard de Ryô était perdu dans le vide en direction du sol.  

 

Cela déchira le coeur de Kaori de le voir ainsi. Lui dont le regard était si fier et sûr de lui ; là, il était comme éteint, absent.  

 

Elle se hasarda à combler les quelques centimètres qui les séparaient puis dans une douceur extrême sans la moindre équivoque, elle toucha la joue de Ryô et dans une même voix tendre,  

- Ryô, regarde-moi.  

 

A son toucher, Ryô ferma les yeux ; il tentait tant bien que mal de contenir les émotions qui le traversaient. La plus forte et plus terrible d'entre elles était la terreur.  

 

- Je ne peux pas, lui répondit-il dans un murmure à peine perceptible. Si faible que si la jeune femme ne s'était trouvée aussi proche de lui, elle ne l'aurait certainement pas entendu.  

 

Cela lui déchira encore plus le coeur de le voir ainsi.  

 

Les bras de Ryô étaient ballants le long de son corps, les poings toujours aussi serrés.  

 

- Comment peux-tu vouloir être avec moi sachant tout cela ?  

 

Pour toute réponse, il sentit les mains de Kaori l'enlacer puis elle se blottit contre lui.  

 

Elle attendit.  

 

Le silence régnait en maître dans cet appartement.  

 

Ryô pouvait sentir le coeur de Kaori battre contre sa poitrine mais aussi ce ventre qui s'était arrondi et la vie qu'il y savait présente.  

 

Il déglutit. Il était submergé par ses émotions, lui qui les contrôlaient et les maintenaient si bien enfermées ; là, c'était comme s'il avait ouvert sa propre boîte de Pandore. Inconsciemment, il entoura de ses bras Kaori qui sourit à cela et il posa son menton sur la tête de la jeune femme. Il ferma les yeux.  

Il se sentit... protégé.  

 

Un cocon.  

 

Voilà ce qu'aurait pensé quiconque qui serait entré dans cet appartement ; ils avaient formé un cocon où rien ne semblait pouvoir y entrer. Un cocon où ils se protégeaient de tout.  

 

Après plusieurs minutes passées ainsi, il ne put refréner un frisson en sentant les mains de Kaori lui caresser doucement le dos.  

 

- Tu as froid ? Ne put-elle s'empêcher de le taquiner.  

 

- Tu sais bien que non, lui répondit-il dans un soupir de douceur. Il ne voulait pas briser cet instant de bien-être.  

 

Ryô se sentait protégé, aimé mais aussi calme et en paix.  

 

Jamais il n'aurait cru pouvoir ressentir ou plutôt éprouver cela de nouveau. En effet, durant leur nuit, il avait ressenti cela. Ce bien-être total.  

 

A regret, il sentit Kaori s'éloigner un peu de lui. Elle s'écarta assez pour le regarder dans les yeux. Ce qu'il y vit le bouleversa mais le remplit aussi de bonheur. Tout l'amour qu'elle avait toujours eu pour lui se trouvait dans ses yeux noisette qui pour lui étaient les plus beaux yeux qu'il avait pu voir.  

 

Elle ne lui cachait rien. Elle s'était totalement mise à nue devant lui. Il se demanda comment cela pouvait être possible, elle qui était si timide, qui rougissait au moindre compliment ; là, elle le regardait sans rougir d'une façon si intime, si amoureuse et surtout, sans aucune crainte envers lui.  

 

Elle savait tout de lui. Absolument tout et pourtant elle le regardait sans aucun reproche. Juste de l'amour. Tout l'amour qu'elle avait envers et pour lui.  

 

Ryô ignorait comment, mais il arrivait à se maîtriser.  

 

Comment ? Comment arrivait-il à rester là, immobile, alors que tout ce qu'il voulait était de l'emmener dans sa chambre, de se plonger et de se perdre en elle comme il l'avait fait quelques semaines auparavant.  

 

En réalité, ce mystère pour lui n'en était plus un. Avec elle, il avait appris à être patient. Il avait tellement appris avec elle. Non, elle lui avait tout appris. Appris comment être patient, comment vivre, comment être un homme, comment... aimer.  

 

Elle lui avait donc appris ce qui pouvait être naturel chez les autres mais pas chez et pour lui. Elle lui avait aussi appris les choses les plus insignifiantes telles qu'apprécier la couleur du ciel, sentir le vent sur le visage ou tout simplement apprécier l'odeur et la beauté des fleurs. En réalité, elle lui avait appris à vivre tout simplement.  

 

Plus il la regardait, et plus il s'abandonnait dans ce regard si envoûtant et sincère.  

 

Même si cela était une véritable torture, il attendrait.  

 

Il l'attendrait.  

 

Il allait continuer ce qu'il avait fait durant ces dernières semaines. L'attendre patiemment. Accepter ce qu'elle lui donnait. Ne rien précipiter. Savourer chaque instant. Apprécier tout ce qu'elle lui offrait et tout ce qu'il savait qu'elle allait lui offrir.  

 

Avait-elle conscience à quel point elle était tout pour lui ? Son monde. Son univers. Sa force. Sa vie.  

 

Oui, Ryô était convaincu qu'elle le savait.  

 

- Ryô, sa douce voix le tira de ses pensées et sans détacher son regard du sien, il sut qu'il pouvait à présent poser la question,  

 

- Kaori, tu es sûre ?  

 

Elle sourit à sa question mais aussi au ton qu'elle trouva un peu maladroit et incertain. Lui qui était si sûr de lui. Là, elle avait en face d'elle un homme fébrile avec une voix mal assurée.  

 

Elle se mit à caresser son visage, il ferma les yeux à cette sensation merveilleuse qui l'entourait. Enfin, il sentait de nouveau la main de la seule femme qu'il n'avait jamais aimée sur sa peau.  

 

- Ryô, prononça-t-elle une nouvelle fois. A cela, il ouvrit les yeux puis acquiesça de la tête avant de la prendre dans ses bras pour l'emmener dans cette chambre, où leur avenir allait être scellé pour l'éternité.  

 

A SUIVRE... 

 


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